Boubacar Camara : Un patriote au service du Sénégal et non d’un Karim Wade
En politique dit-on souvent, tout est prétexte pour tenter de liquider un adversaire politique. Mais pour le cas très spécifique de Boubacar Camara, ex-Directeur Général de la Douane et ancien secrétaire général du ministère de Karim Wade, il n’en est pas ainsi. Boubacar Camara se définit en effet comme un patriote au service de la République et non de Wade-fils. La nuance aura été de taille pour ce sénégalais bon teint qui a mis sur pied son mouvement « Jengu Nguir Jerign Senegal ».
Invité à l’émission hebdomadaire de la RFM, Boubacar Camara a indiqué qu’il n’est « pas le Joker de Karim Wade ».Il poursuit : « Toute ma vie a été bâtie sur un combat. Chaque jour, tu mets un pas , voir grand et avance petit à petit. C’est comme ça que j’ai travaillé. Je n’ai pas besoin d’un tremplin. Je n’ai pas besoin d’un bras long. Je n’ai pas besoin de piston ».Ainsi ayant servi la République pour un temps sous les ordres du ministre Karim Wade, Boubacar Camara se veut clair. Je n’ai aucune relation politique avec Karim Wade. Mon passage à ce ministère qui était composé de 5000 agents, m’a permis de renforcer mes capacités dans plusieurs domaines et j’en garde l’excellent souvenir de femmes et d’hommes dévoués au service public ».Cependant, Boubacar Camara nourrit bien l’ambition de se frayer un chemin politique qui lui permettra de proposer un programme politique aux sénégalais. « J’ai tendu une oreille attentive aux populations et j’ai entendu et senti la souffrance de mon peuple. J’ai constaté la dégradation continue des valeurs, du bien public, des conditions de vie, de la transparence, de la santé, de l’éducation, et j’en passe ».Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, M. Camara de porter un regard d’expert sur la fiscalité de l’entreprise qui étoufferait les sociétés, l’électricité ou encore le rapport de l’initiative pour la transparence des Industries extractives (Itie) qui classe le Sénégal premier en Afrique concernant la bonne gestion des ressources naturelles. Pour ce haut cadre de l’administration financière, tout ce qu’on gagne et qui vient de notre sous-sol et notre mer doit servir à réaliser nos infrastructures.
Source : Senegal7.com